Le Saké au Japon

Le Saké fait partie des nombreux symboles culturels nippons, et pour cause, il demeure l’une des plus anciennes boissons du Japon, et demeure aujourd’hui encore l’une des plus consommées. Tour d’horizon de cet élément culturel incontournable du Japon !

La Saké, qu’est-ce que c’est ?

Il faut tout d’abord noter qu’au Japon, le mot Saké est utilisé pour l’ensemble des alcools, même s’il désigne principalement l’alcool obtenu par la fermentation du riz appelé Nihonshu. Le terme Nihonshu signifie littéralement “Alcool Japonais” afin de se démarquer des autres alcools importés de l’occident sous l’ère Meiji, notamment la bière et le Whisky.

Le taux d’alcool du Nihonshu varie de 13 à 17%, et se compose de 20% de riz et 80% d’eau.

Il serait réducteur de parler uniquement de boissons quand on évoque le Saké. Au Japon c’est avant tout un symbole de la culture et l’art de vivre à la Japonaise. Noble et élégant, mais aussi de temps en temps rustique, c’est un alcool complexe à l’image du peuple Japonais.

Le saké, un alcool d'exception

Il faut savoir que pour fabriquer du Saké, il y a trois ingrédients majeurs : l’eau, le riz et le savoir-faire du Toji, maître « sakéificateur ». Si une maison de saké souhaite produire un grand saké, il est indispensable de porter une attention particulière à ses trois points. Sa fabrication est assez complexe et relève vite de la tradition.

Comme pour un bon vin, le saké ne se déguste pas n’importe comment ni avec n’importe quel plat. Le saké dévoile plus de 600 arômes différents. Son goût et son arôme subtils permettent d’envelopper votre plat pour mieux l’accompagner.

Le saké, bien plus qu'une boisson alcoolisée

Le saké japonais s’inscrit aujourd’hui comme une tradition culturelle culinaire bien ancrée au Japon. De son mode de fabrication à sa dégustation, les japonais ne laissent rien au hasard. La fabrication du saké demande un processus très complexe et sa consommation se fait presque obligatoirement avec un service à saké traditionnel.