Sanctuaires shintoïstes : les plus beaux édifices de Tokyo

Visiter des sanctuaires shintoïstes est une activité incontournable lors d’une escale au Japon ! À la fois lieux de culte et patrimoines historiques : ces édifices religieux permettent de s’immerger dans la culture nippone tout en admirant l’architecture traditionnelle des jinja… Suivez-nous, on vous fait découvrir les plus beaux temples shinto de Tokyo !

Qu’est-ce que le shintoïsme au Japon ?
   

Le shintoïsme est considéré comme la religion indigène du Japon. Elle se caractérise par une croyance dans les forces naturelles et la vénération des kamis (des divinités – et non des dieux – qui peuvent être aussi bien des éléments de nature que des esprits de personnes décédées).

La religion shinto ne repose pas sur un dogme strict et n’impose pas de code moral (il n’y a d’ailleurs pas de livre saint). Il s’agit d’un précepte qui se pratique plutôt dans la vie quotidienne et qui vise à vivre en harmonie (tout en éloignant les mauvais esprits).

Comment reconnaître un shinto shrine à Tokyo ?
   

Un sanctuaire shinto (ou jinja) est composé d’un torii (un portail traditionnel japonais de couleur rouge), d’un bassin d’ablution chōzuya (où les fidèles se purifient la bouche et les mains) et d’un shamusho (le bureau du temple où se retirent les prêtres shintos, lorsqu’ils n’officient pas, et où les visiteurs peuvent déposer des demandes de prières (kitô).

Les deux bâtiments principaux sont le haiden (où se déroulent les cérémonies) et le honden (réservé aux esprits-kami). La visite d’un shinto shrine permet de s’immerger dans la culture nippone, en prenant part aux us et coutumes. Parmi les cérémonies de prière ? Faire sonner la cloche du temple (pour éloigner le mal) ou inscrire un vœu sur une plaque en bois (un ema).

Quels temples shintos voir à Tokyo ?

Nezu-Jinja : le sanctuaire de Yanesen

Au nord de Tokyo, dans le quartier Yanesen, vous trouverez le sanctuaire Nezu-jinja – qui figure parmi les Biens culturels importants du Japon. Connu pour sa longue allée de toriis, cet édifice a été construit en 1705, puis agrandi au fil des siècles. Le site abrite un sublime jardin intérieur d’azalées de 6 600 m². Le sanctuaire est très prisé durant le festival Matsuri, qui se tient chaque année en avril-mai

 Meiji-Jingu : le sanctuaire du parc Yoyogi
   

Si vous passez par le quartier d'Harajuku, ne manquez pas le sanctuaire shintoïste Meiji-Jingu. Lové dans le parc Yoyogi, il offre une balade apaisante au cœur de la ville de Tokyo. Construit en 1920, ce superbe édifice est réputé pour son torii de 12 mètres de haut (le plus haut du Japon) et ses 70 hectares d'arbres et de forêt. Vous pourrez y déposer un vœu sur une plaque en bois et y photographier des mariages traditionnels shinto.

 Atago-Jinja : le sanctuaire shintoïste aux 86 marches

Dans l’arrondissement de Minato, vous trouverez le sanctuaire Atago-Jinja. Dressé à 26 mètres d’altitude, il est reconnaissable à ses 86 marches en pierre, qui permettent d’accéder aux pavillons (dissimulés par une nature verdoyante en haut de la colline)...

Lors de votre ascension, sur le long chemin, veillez à rester sur les côtés de l’escalier, car le centre est réservé aux divinités ! Situé dans un quartier d’affaires, le sanctuaire accueille de nombreux fidèles, venus prier pour leur réussite professionnelle – mais aussi de nombreuses carpes koïs, dans son étang.

 Tomioka Hachiman-gū : le plus grand sanctuaire de Tokyo
   

Composé de plusieurs sanctuaires, le complexe de Tomioka Hachiman-gū est un majestueux site religieux – dédié au dieu de la guerre Hachiman. Doté d’une architecture traditionnelle (torii, honden, etc.) il abrite également quelques curiosités...

Parmi elles ? Le monument dédié aux sumos où chaque Yokozuna Rikishi-hi (qui désigne le grade le plus élevé de la discipline) voit son nom gravé sur l’édifice, ainsi que le musée Shiryokan, où vous pourrez notamment admirer des estampes.

 Kanda Myojin : l'un des meilleurs temples de Tokyo

Construit dans la zone d’Akihabara au VI^e siècle, le sanctuaire Kanda Myojin est un vieux temple qui arbore, néanmoins, une belle architecture traditionnelle (tout en contraste avec les buildings et les constructions modernes). L’édifice est aussi le point de départ du Kanda Matsuri (un des trois plus grands festivals shinto du Japon).

Très apprécié par la population locale, il accueille de nombreux fidèles – et permet de croiser des cosplays, attirés par les magasins de mangas et de jeux vidéo du quartier, réputé pour sa culture pop.

 Tosho-gu : LE Temple de Tokyo à visiter
   

Lors d’une balade dans le parc national de Nikko, partez à la découverte du sanctuaire Tōshō-gū. Sa particularité ? Ce complexe religieux est à la fois shinto et bouddhiste ! Classé Bien culturel du Japon, l’édifice (construit en 1627) affiche une magnifique architecture, en dépit des tremblements de terre ou des guerres qui ont mainte fois traversé le pays...

Réputé pour la richesse de ses ornements, le sanctuaire est aussi renommé pour ses cerisiers en fleur – très prisés au printemps, durant l’hanami (la fête traditionnelle dédiée à la floraison des sakuras).

 FAQ

Où se trouvent les temples shintos ?

Les temples shintos (ou jinja) sont répandus à travers tout le Japon, avec près de 85 000 monuments, répartis dans les zones urbaines, rurales ou montagneuses (et une concentration dans les villes de Tokyo et Kyoto, avec 1 400 temples pour l’une et 400 pour l’autre).

Quel est le plus beau temple du Japon ?

Le temple Kiyomizu-dera compte parmi les plus beaux temples du Japon. Situé à Kyoto, dans le quartier d'Higashiyama, il abrite à la fois un sanctuaire shinto et un temple bouddhique. Réputé pour sa terrasse de 13 m de haut, ce monument est classé à l’UNESCO.

                                                                                                                                                                                              Audrey Denjean