Nikko - Guide Japon - Au fil du Japon

Nikko

Ce qui fait le charme de cette petite ville, c’est sa situation au pied des forêts et des montagnes, à seulement deux heures de train depuis Tokyo : Nikko loge à l’orée du mont Nantai, dans un parc national au nord-ouest de la plaine de Kanto, dans la préfecture de Tochigi. C’est le repaire de beaux sanctuaires et temples classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO, mais également une oasis de détente avec ses nombreux onsens.

Histoire

Le moine Shodo Shonin établit sa retraite spirituelle dans une forêt de pins à Nikko en 766. Dès lors, le site émergea comme unhaut lieu du bouddhisme au Japon, avec la montagne de Koya-San.

À peu près un millénaire plus tard, en 1636, durant la période d’Edo, le mausolée du shogun Ieyasu, le dernier des trois unificateurs du Japon, fut bâti à Nikko à l’instigation de la famille Tokugawa. La coexistence des temples bouddhiques et des sanctuaires shintos fit alors de la ville un symbole du syncrétisme nippon.

Étymologiquement, Nikko signifie « Lumière du Soleil ».

Aujourd’hui

Les Japonais érigent Nikko au rang des grandes destinations religieuses et historiques de l’archipel. Les forêts et rivières qui jalonnent la ville, avec en toile de fond le mont Nantai, composent une ambiance paisible, empreinte de divin. Le moine bouddhiste Shodo Shonin a bien eu raison de fonder, au VIIIe siècle, un temple (Rinno-ji) et un sanctuaire (Futarasan) dans cet écrin de sérénité, et ce ne sont pas les pèlerins actuels qui vont le contredire. Nikko abrite également le sanctuaire shintoïste Toshogu, construit au XVIIe siècle en l’honneur de l’unificateur Tokugawa Ieyasu. Ces monuments sacrés, rehaussés par le cadre naturel, forment un bel héritage culturel reconnu au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Contrairement à la majorité des sites religieux japonais, les bâtiments de Nikko sont tape-à-l’œil et fleuris, décorés de multiples sculptures colorées et de feuilles d’or, avec une forte influence chinoise.

Les attraits de Nikko ne se limitent pas à ces sites, bien évidemment. À proximité du sanctuaire Futarasan, le pont en bois laqué rouge Shinkyo, qui enjambe la rivière Daiya, est très prisé pour faire des photos. Derrière le mausolée Toshogu, sur un chemin de pierre s’immisçant dans la montagne, le sanctuaire Takinoo vous réserve un bel accueil, avec la chute d’eau pittoresque qui jaillit au pied de son entrée. À moins d’un kilomètre à l’ouest du pont Shinkyo, l’ancienne villa impériale Tamozawa est ouverte à la visite. Bâtie pour l’empereur Taisho en 1899, la résidence fit également office de cachette à Hirohito au cours de la Seconde Guerre mondiale. Elle donne sur le Jardin botanique de Nikko qui conserve plus de 1 500 espèces différentes de la flore. Ce dernier constitue un centre clé de la recherche sur les plantes alpines pour l’Université de Tokyo.

À quelques encablures à l’ouest de la ville, le lac Chuzenji donne lieu à des scènes naturelles pittoresques. À sa lisière, le temple Tachiki Kannon et le sanctuaire Futarasan Chugushi, aussi créés par le moine Shodo Shonin, valent la visite. Si vous recherchez la détente, misez sur un bain thermal dans les onsens locaux. Par ailleurs, Nikko sert de point d’entrée au parc national homonyme qui offre de nombreuses possibilités de randonnées. Au départ du centre de la ville, la route nationale 120 jalonne le mont Nantai et le lac Chuzenji, en direction du plateau de Senjogahara où vous pouvez vous livrer à une marche de 2 h 30 environ. En prolongeant votre périple par-dessus la rivière Yukawa, passées les chutes Yudaki, vous atteindrez le lac Yunoko, la station de ski de Yumoto et enfin le mont Shirane qui possèdent leurs propres circuits de randonnée. Plus proche de Nikko, à courte distance vers le sud, la randonnée au mont Nakimushi s’adresse aux marcheurs expérimentés. La piste est difficile, mais vous récompense avec des vues pittoresques le long du chemin vers le sommet.

Comme chaque région du Japon, Nikko possède ses spécialités culinaires. Tandis que les végétariens se délecteront d’un yuba, une sorte de peau qui se forme lorsqu’on fait bouillir du lait de soja, les autres gourmets pourront goûter à la viande de bœuf Tochigi wagyu. Et pour titiller encore plus vos papilles, essayez le saké local ! En guise de souvenirs de votre séjour à Nikko, les temples et sanctuaires proposent toute une série d’objets porte-bonheurs. Les boutiques quant à elles mettent en vente des dragonnes de téléphone à l’effigie d’Hello Kitty vêtu des habits locaux, des kimonos d’occasion, des bibelots, des antiquités, mais également des paquets de yuba. Du côté de l’hébergement, des ryokans (maisons d’hôtes traditionnelles japonaises) et des campings vous attendent sur place.

Climat

Nikko s’étend entre 300 m et 2 000 m d’altitude. Elle hérite d’un climat tempéré chaud, avec une température moyenne de 12 °C dans sa partie urbaine et de 7 °C dans les hauteurs de la ville. Les températures en été sont plutôt confortables, propices aux activités de plein air, mais baissent souvent en dessous de 0 °C lors de la période hivernale.

Comment s’y rendre

Nikko est reliée à Tokyo – Gare d’Asakusa par les trains de la compagnie Tobu. La ligne Express SPACIA effectue le trajet en 1 h 50 seulement. Pour accéder au service Limited Express, vous devez acquérir un ticket valable auprès du Tobu Tourist Information Center à la gare d’Asakusa, ou bien dans les agences Tobu Top Tours.

Comment se déplacer

Les bus de la compagnie Tobu partent de la gare de Nikko et passent par toutes les attractions touristiques de la ville et de sa périphérie.

3 photos

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