
Comment est né le Karaoké ?
Ce terme est une combinaison des raccourcis kara du mot japonais karappo (空っぽ, qui veut dire « vide »), et oke de orchestra (オーケストラ, ōkesutora, « orchestre »), ce qui peut signifier que le chanteur n'a pas besoin qu'un orchestre soit présent pour chanter.
Les machines à karaoké sont soit un PC adéquat, soit composées d'un mélangeur sonore, d'un ou plusieurs microphones et d'un lecteur de CD+G, VCD, Laserdisc, ou de DVD qui produit de la musique et qui synchronise les paroles qui s'affichent à l'écran (comme pour les sous-titres). Les machines qui utilisent un format vidéo sont désignées dans certains pays par le terme videoke.
Les fonds sonores pour karaoké sont souvent dépourvus de la mélodie elle-même, ne contenant qu'un accompagnement, et de ce fait évitent aux producteurs de payer des droits aux compositeurs (en France il est obligatoire de payer une redevance à la SACEM, en Belgique à la SABAM et au Québec à la SODRAC). Dans d'autres cas, leur mélodie est jouée sur un instrument très simple et à faible volume. Puisque de nombreuses chansons utilisent les mêmes enchaînements d'accords, il peut être difficile de reconnaitre à quelle chanson un fond karaoké est destiné, et il est facile de se tromper de mélodie en chantant. Ces fonds ne sont pas adaptés pour servir par exemple de musique d'ambiance.